Consulter un ophtalmologiste : les Français préoccupés par les délais d’attente

Confrontés à des délais d’attente importants, les Français s’inquiètent de voir la pénurie d’ophtalmologistes gagner du terrain. En effet, le dernier sondage SNOF* réalisé par IFOP « Les Français et leur santé oculaire » révèle que 93% des Français s’inquiètent du non-remplacement d’1 ophtalmologiste sur 2.

Les français font confiance à leur ophtalmologiste

Qu’ils portent une correction optique ou pas, les sondés déclarent faire massivement confiance à l’ophtalmologiste pour prendre soin de leur vue : 94% d’entre eux.

L’occasion pour le Professeur Béatrice Cochener, Présidente de l’Académie Française d’Ophtalmologie, de rappeler l’importance du dépistage médical lors des consultations de contrôle régulier.
En effet, certaines maladies oculaires sont insidieuses et se traduisent par des symptômes perceptibles par le patient qu’une fois l’affection installée : le glaucome par exemple.

Aujourd’hui, les pathologies oculaires telles que la DMLA, le glaucome et la rétinopathie diabétique ne bénéficient pas de traitement curatif : la prise en charge médicale vise à stopper l’évolution de la maladie mais les lésions et les dégradations visuelles sont irréversibles.

Des délais d'attente trop long

Le sondage souligne la difficulté des Français face aux délais d’attente qu’ils souhaiteraient voir ramenés idéalement à moins d’1 mois contre les 100 jours actuels (en moyenne). Rappelons que le nombre d’ophtalmologistes en France est d’environ 5 500, alors que 68% des Français sont personnellement concernés par un défaut visuel et/ou une pathologie oculaire.

Enfin, pour faire face à ces déserts médicaux, 74% des Français déclarent être favorables à la coopération ophtalmologiste-orthoptiste au sein des cabinets médicaux.

 
*SNOF : Syndicat National des Ophtalmologistes Français

Méthodologie du sondage :
Échantillon de 1008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne. Période du 8 au 10 janvier 2013.