Dès le début de l'épidémie due au virus SARS-CoV-2, il a été rapidement observé chez les sujets atteints de Covid-19 des pathologies au niveau des yeux. Quelques mois plus tard, celles-ci ont été précisément identifiées et caractérisées, avec la conclusion suivante : l'œil est une porte d'entrée directe du virus.
Recherche, une mobilisation internationale
Au 2 juin 2020, on estimait à près de 6,266 millions le nombre de personnes atteintes par le SARS-Cov-2, ce coronavirus qui s'est propagé dans près de 180 pays à travers le monde et tué plus de 375 500 personnes sur l'ensemble des continents. Depuis son apparition, les connaissances de ce virus n'ont cessé de croître, tous les scientifiques de la planète étant mobilisés pour mieux le comprendre et le connaître. Objectif : mettre fin à cette pandémie mondiale.
Plusieurs atteintes conjonctivales
En moins de six mois, ils ont réussi à en comprendre la nature, la structure mais aussi à mieux connaître les symptômes de la maladie ou encore ses modes de transmission. Les yeux ont très rapidement été l'objet d'études et d'observations au regard du nombre de patients atteints du Covid-19 présentant des pathologies oculaires. Conjonctivites, hyperhémies conjonctivales qui vont jusqu'aux conjonctivites, kératoconjonctivites... ont, en l'espace de quelques mois, été bien identifiées et documentées.
Les yeux, une voie de transmission du coronavirus
Il existe une protéine essentielle dans la physiologie de ce nouveau coronavirus : l'enzyme ACE-2 qui est indispensable au SARS-Cov-2 pour pénétrer les cellules et ensuite se propager à tout l'organisme. Or, il a été mis en évidence que les cellules oculaires exprimaient ACE-2, permettant ainsi au virus, s'il pénétrait dans l'œil, de s'y installer et se dupliquer aisément. C'est ce qui explique que les pathologies oculaires puissent être les premiers symptômes de la maladie. Porte d'entrée du virus, l'œil devient par conséquent un mode de transmission du SARS-Cov-2, présent dans les larmes et les sécrétions conjonctivales. Une récente étude a indiqué qu'il pouvait rester jusqu'à 27 jours dans les larmes. L'occasion, s'il fallait le rappeler, de bien respecter les consignes-barrières et se protéger la bouche, le nez et aussi les yeux.
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