Les facteurs de risques les plus souvent évoqués pour la DMLA - Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge - sont la consommation de tabac, l’exposition aux rayonnements nocifs comme les UV, un régime alimentaires trop gras, l’hypertension et le stress ainsi qu’une prédisposition génétique. Et pourtant une équipe de chercheurs américains issus de différentes universités a étudié le rôle du virus de l’herpès, le cytomégalovirus, dans la survenue de la DMLA de forme humide.
Pour rappel la DMLA humide est caractérisée par l’apparition de néo-vaisseau dans la rétine provoquant des hémorragies responsables de la baisse de vision.
La recherche explore de nouvelles pistes
L’équipe de chercheurs a remarqué que les personnes atteintes de DMLA de forme humide avaient un taux d’anticorps de cytomégalovirus important. Une expérimentation a alors été faite sur des souris et a démontré que le virus de l’herpès était responsable de la production de la protéine VEGF qui provoque l’apparition de néo-vaisseaux dans la rétine.
Le virus de l’herpès touche une majorité de la population mais reste souvent « endormi ». Il est probable que la vieillesse, diminuant le système immunitaire, soit à l’origine de l’ «éveil » de ce virus.
Ces recherches sont de nouveaux espoirs pour la recherche de traitement contre la DMLA.
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